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Shein contrôlée par la DGCCRF : quand la conformité devient un enjeu stratégique

  • Photo du rédacteur: Alice Bastien
    Alice Bastien
  • 7 nov.
  • 1 min de lecture

Après la découverte de poupées à caractère sexuel représentant des enfants et de produits non conformes aux règlementations applicables, les autorités nationales et européennes ont initié de nombreuses procédures à l’encontre de l’entreprise chinoise, récemment installée au BHV. 


Derrière le scandale, un message clair : la sécurité des produits n’est pas optionnelle. 


Tous sont soumis à des réglementations strictes, devant être respectées par les acteurs de la chaîne (fabricant, importateur, vendeur). A minima, les produits vendus doivent faire l’objet d’une évaluation des risques et de la sécurité.


Le Règlement sur la sécurité générale des produits (2023/988) renforce les pouvoirs de contrôle et de retrait des autorités. On parle d’ « obligation générale de sécurité » lorsqu’un produit ou une catégorie de produit n’est pas déjà visé par une réglementation sectorielle détaillant les normes spécifiques s’y appliquant. 


A ce titre, peuvent être cités les produits suivants, vendus sur la plateforme Shein :

  • les jouets (directive 2009/48/CE), 

  • les cosmétiques (règlement 1223/2009) et

  • les appareils électroniques (directive basse tension 2014/35/UE). 


En cas de non conformité, les conséquences sont lourdes : réputation ternie, retrait de produits, amendes et perte de confiance des partenaires. Le cas Shein illustre ce que beaucoup d’entreprises oublient : la conformité n’est pas un frein à la croissance, c’est un levier de crédibilité.



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